Hiver et neige, c'était 2009

Publié le par Hemipresente

Ah, il y a autant de soleil dans ta petite mémoire que dans tous mes moments d'oubli et d'abandon. Tu renverses la gorge pour mieux rire, j'aperçois l'éclair d'une canine blanche et ta petite langue rose, frimousse ! Tu te chatouilles de mots ! Heureusement qu'il y a ça.

Croyez-vous vraiment qu'hier soir, reclus au chaud les uns tout près des autres, à quelques centimètres à peine, nous n'entendions pas vos rires étouffés et ces discussions à bâtons rompus ? On a cru geler mais emmitouflées dans vos polaires de pied en cap, enfouies, encouettées, vous n'avez pas eu froid, vous.
Au petit matin vous étiez sereines, reposées, le teint frais, la joue rose, et le rire déjà au bord des lèvres.

J'aurais donné cher, moi, pour ne pas m'extraire de mon cocon mais me voilà déjà en route.

La neige est sale, noircie, boue reprise dans la glace, et on ose me demander pourquoi je n'aime pas. Saleté de pluie qui reste au lieu de tout laver, temps qui ne passe plus, même le soleil par dessus ne peut pas faire oublier ça ! Il en faudra des jours encore avant de revoir les bois nus et l'herbe, et même les toits, et entre les rails, et pour marcher d'un bon pas sans se retrouver le cul par terre ! Le bonhomme de neige dans le jardin ça valait tout ce bazar partout, et la voiture en réparation, et les conduites qui pètent, hein ?

Mauvaise humeur, poisse, soucis qui collent et qui font froid. Vivement qu'elle s'en aille, la neige, aussi.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article